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Les saisons qui s'ennuient
respirent tout près de mon âme.
Ce novembre s’étire
Lent, à user nos envies.
Beaucoup trop de vent
Pour très peu de pluie.
Et la grisaille sans eau
Qui ternit jusqu'à nos nuits.
La froidure s'invite .
En nos demeures paisibles
A engourdir nos souffles.
Et le temps se traîne
Sous les feuilles mortes
Qui jonchent nos allées
Et nos jardins sans fleurs.
Le ciel est sombre et terne.
Nos rues sales et détestables
Que la boue et le plastique
Envahissent,peinent à retrouver
Leur image perdue au fil du temps.
Puis,le soleil,sous un nuage noir
Tout la-haut,boude et fait grise mine.
Protégés de la gelée matinale ,
Perchés dans les branchages,
Les oiseaux, tristes et taciturnes ,
Se taisent et rêvent de printemps.
Djillali, le 15 novembre 2016.
Dernière modification par Djillali (07-12-2016 21:28:41)
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