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#1 01-12-2016 19:19:11

Djillali
Membre
Lieu: algerie
Date d'inscription: 01-12-2016
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Le M c'est la première lettre d'un mot ...

Le M c'est la première lettre d'un mot, mais c’est la première des marches pour partir d'un bon pied.
Partir, oui, mais partir où ? Tout le monde sait que partir c'est mourir un peu ... mais mourir, c'est partir beaucoup .Il est des départs qui sont plus en aller simple que ceux de la route des vacances.Vous accompagnez les vôtres à pieds, les pieds devant et ils retournent chez vous sans vous.
On mangera sans vous ! On veillera sans vous. On vous trouvera des qualités qui vous feront dire que ces gus parlent d’un autre que vous. Oh, on vous évoquera certainement, en bien même, mais cela vous fera cette belle jambe qui ne vous servira à rien.
Et puis ce départ définitif vous fait penser que l’aller simple est plus compliqué que l’aller retour.Toujours car le mort ne cache pas son jeu.Et puis c’est quelqu'un qui n'entendra plus la pelle du fossoyeur. Il est bien décédé affaire classer sa photo et son décès est la seule certitude dans la vie et décédé gros ou décédé maigre, la différence est pour les porteurs bien sur et pour les vers.
La mort fait le mort de multiples façons !
La meilleure c’est celle où l’on part par hasard, sans préavis, ni sommation d’usage. On dort et on se réveille mort de sa belle mort, c’est parfait.On en sourirait même à cette mort sympathique qui nous fait un pied de nez à la vie .
Oui, on aurait pu mourir aussi non couché mais assis sur une chaise à se désoxygéner les poumons par un courant filaire ou finir là où Il pleut des cordes mais là, c’est un temps à se prendre pour un pendu raide, mis au clou. De toutes les maniérés que l’ont meurt de sa belle mort, de maladie, aidé ou occis, guillotiné, gazé ou fusillé en se démocratisant la mort, lors du trépas un mort reste mort, pour de bon, en bon trépassé à passage en sens unique.
Vous voyez si on arrivait à se fendre la pipe lors de sa propre mort, on a tous fait un grand pas pour réussir sa vie sans se prendre au sérieux ni se ronger l’existence à l’idée qu’un départ immédiat dans l'aléatoire.
Alors riez et fendez vous la pipe, le cancer ne tue pas, le tabac ne tue pas, le vin ne tue pas, la vie ne tue pas c’est la mort qui tue ! Et la mort, c'est une fatalité qui ne vient qu'à son heure.
Alors vivez.

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