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Roses plurielles.
Roses odorantes. mordorées, poussant
Dans les champs de plein air
Pétales aussi épanouies, qu' un ciel
D'azur printanier qui conte fleurette
Tel un flirt empli de fleurs de clarté.
Femmes, femmes de chez moi
Sourire de la vie quotidienne
Femmes emperlées mais belles
Ravissant les yeux des septiques
Des mal voyants, des yeux éteints
je vous espérais fraîches gazelles
En liberté toujours dans vos prés verts
Évoluer en femmes libres et libérées.
Qu'ont-ils certains énergumènes à vouloir
Vous mettre, forcées, les fers
Les carcans de bois dérisoires
De leurs conceptions illusoires
Remontant aux ages farouches ?
Qu'ont-ils certains érotomanes à vouloir
Vous attrister de noir, de la tête aux pieds
Y ajoutant même une muselière?
Une muselière à noire voilette
Qui brident les yeux, leurs yeux
concupiscents, libidineux et baveux.
Qu'ont-ils certains ribauds à vouloir
Vous enfermer dans une cellule
Eux, dont l'esprit torturé, fermé
Au beau, à l’agréable, fermé à la vie
Veut garder la clé en geôliers jaloux?
Qu'ont-ils ces braillards à vous empêcher de vivre
Vous à qui la vie tend les bras ravis et fiers ?
Dernière modification par Djillali (10-03-2017 17:39:05)
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A toutes les femmes menervilloises.
Avec toutes mes amitiés .
Dernière modification par Djillali (10-03-2017 10:30:57)
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Bravo Djillali pour ce poème, reflétant malheureusement trop la vérité dans certaines contrées !!!(Et voulant l' imposer dans d' autres )
Je ne sais pas si "les Menervilloises auront le bonheur de lire ce que tu écris ,mais sache que je vais te faire de la " pub" et que certainement ,celles d' hier et même
d' aujourd'hui viendront te lire .....
Bonne soirée et encore merci ...
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Merci kho, j’espère que nos belles menervilloises seront indulgentes vis-à- vis de mes balbutiements poétiques.
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